ABONNEZ-VOUS

Mot de passe oublié ?

Souhaitez-vous vraiment vous déconnecter ?
Vous n'aurez plus accès aux articles réservés aux abonnés.

Se déconnecter

Cadre de vie
«Le parcours de formation sur la sobriété foncière répond à un besoin»

Lancée en décembre dernier, le parcours de formation «Sobriété foncière» affiche déjà presque complet. Sa vocation? Aider les géomètres-experts et les acteurs de l’aménagement à intégrer les exigences de la loi climat et résilience dans leurs pratiques professionnelles. Une satisfaction pour Séverine Vernet, présidente de l’Ordre des géomètres-experts.
| Le lundi 13 janvier 2025
© PackShot / Adobe Stock

Vous venez de lancer, par l’intermédiaire de la société Publi-Topex, une offre de parcours formation baptisée «Sobriété foncière». Quel premier bilan en tirez-vous?
Séverine Vernet: Le bilan est plus que positif, puisque nous avons lancé le parcours le 6 décembre et que toutes les places sont presque déjà prises. Je voudrais aussi souligner la rapidité avec laquelle ce parcours a été conçu et la qualité de la coopération que nous avons pu avoir avec les services de l’Etat. Malgré des délais très courts, nous avons été en mesure de proposer une offre particulièrement qualitative, qui a reçu un très bon accueil de la part de nos confrères. C’est une réelle satisfaction et, surtout, cela prouve que nous répondons à un véritable besoin. 

Ce parcours a été initié dans la foulée des Assises nationales de la sobriété foncière. Quel était votre objectif en lançant cette offre?
S.V.: Les Assises nationales de la sobriété foncière avaient entre autres pour but de faire prendre conscience à nos confrères que la loi climat et résilience avait des impacts forts sur leur activité. Impact qui nécessitait de revoir certaines pratiques professionnelles dans le domaine de l’aménagement. Et cela pour tout projet, quelle que soit sa taille. Le parcours de formation est aussi là pour que les confrères soient pleinement conscients de ce tournant et prennent désormais systématiquement en compte des éléments tels que, par exemple, la nature et la qualité des sols. Plus largement, il s’agit aussi de favoriser une réflexion sur tout ce qui se joue autour du périmètre sur lequel on intervient. Notre objectif était d’augmenter la compétence des géomètres-experts dans des domaines liés à l’aménagement mais qui n’étaient pas au départ leur cœur de métier. 



Séverine Vernet, présidente du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts. © S. Ribot



Ce parcours sobriété foncière est-il uniquement réservé aux géomètres-experts?

S.V.: Il est proposé aux géomètre-experts, mais pas seulement. Il s’adresse aussi aux autres professionnels de l’aménagement du cadre de vie, aux élus ou aux agents territoriaux qui travaillent dans ce domaine d’activité. Le choix de nos formateurs reflète d’ailleurs cette volonté d’ouverture. 

Vous avez souhaité varier les profils des intervenants. Pourquoi?
S.V.: L’aménagement concerne les géomètres-experts, mais pas uniquement. Comme nous l’avons fait avec la création de l’Observatoire national du cadre de vie, nous avons la volonté de collaborer avec les autres professionnels, plutôt que de travailler en silos comme cela a parfois été le cas. Il s’agit de faire dialoguer les compétences des uns et des autres, en faisant appel à des spécialistes issus de domaines dans lesquels les géomètres-experts ne sont pas toujours spécialisés, de manière à proposer une offre aussi riche que possible.

Vraisemblablement, le parcours est victime de son succès. De nouvelles sessions sont-elles envisagées en 2025?
S.V.: Nous avions proposé trois séries de cycles, qui affichent déjà quasiment complet jusqu’au mois de juin. Nous allons donc relancer des sessions à partir de la rentrée de septembre 2025. J’ajoute que notre parcours est évidemment évolutif, et qu’il sera en permanence adapté aux évolutions législatives. Cette offre est conçue pour coller au plus près des besoins de nos publics.

>> Accédez au parcours de formation «Sobriété foncière»