Ressource
«Des toilettes au robinet», une solution au manque d’eau
Windhoek, capitale de la Namibie, est perchée à 1.700 mètres d’altitude au beau milieu d’une région semi-désertique d’un des pays les plus arides d’Afrique. Dans les années 1960, le nombre d’habitants explose. Les maigres réserves d’eau deviennent insuffisantes et les pénuries se multiplient. Windhoek ne peut compter ni sur la pluie – plus de 80% de l’eau s’évapore –, ni sur ses nappes phréatiques presque à sec, ni sur ses cours d’eau réduits à la portion congrue.
La ville se tourne alors vers les eaux usées, avec l’idée de purifier les effluents de la cité pour pouvoir les consommer à nouveau. Ce concept simple en apparence nécessite huit années de recherches et d’essais, au terme desquelles naît la première station de recyclage d’eaux usées en eau potable, en 1968. La Goreangab Water Reclamation Plant, alors une première mondiale, produit aujourd’hui jusqu’à un tiers de l’eau potable consommée par la capitale et continue de recevoir les visites d’experts du monde entier.
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