Habitat
La vague des tiny houses prend forme


«Le mouvement des tiny houses (1) est clairement en train de se développer. Il y a certes une augmentation des demandes mais aussi une évolution des profils de nos clients. Au début de notre activité, il y a neuf ans, ceux-ci étaient plutôt en marge de la société. Aujourd’hui, ils sont enseignants, infirmiers, médecins… Ce qui les guide, c’est avant tout un choix de vie minimaliste pour un habitat écologique, très peu énergivore. Tous les âges sont représentés, de 25 à 88 ans, avec un pic autour de la quarantaine.» Le constat émane de Denis Demaegdt, constructeur et gérant de Lou Tiny House, une entreprise basée à Loubajac (Hautes-Pyrénées). Ces habitats légers sont à la fois réversibles, démontables, dépourvus de fondation, construits en bois avec des matériaux biosourcés. Ils ne dépassent pas la trentaine de mètres carrés et se multiplient en milieu rural et périurbain. C’est des Etats-Unis que vient ce mode d’habitat alternatif. Là-bas, depuis une dizaine d’années, il connaît un essor important avec, selon les estimations, environ un million de tiny houses répertoriées sur le territoire. En France, où le phénomène est plus récent, il y aurait aujourd’hui 3.000 «mini maisons» (hors autoconstruction) selon le chiffre de l’Union française des constructeurs de tiny house (Ufcth), une toute jeune organisation qui a pour ambition de structurer cette filière.
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