Littoral
Recul du trait de côte: les maires sonnent l’alerte
«A l’horizon 2100, plus de 450.000 logements risquent de disparaître sous les eaux.» Ce chiffre glaçant tiré du dernier rapport du Cerema illustre la nécessité d’une mobilisation nationale face au recul du trait de côte. Pourtant, malgré l’ampleur de la menace, les communes littorales peinent à trouver les financements nécessaires. C’est ce constat qui a conduit l’Association des maires et présidents des communautés de France (AMF) et l’Association nationale des élus du littoral (Anel) à lancer le 20 novembre dernier un appel solennel, exhortant l’Etat «à assumer pleinement ses responsabilités».
L’érosion côtière, aggravée par le changement climatique, n’est pas un phénomène nouveau. Mais ses conséquences deviennent chaque jour plus préoccupantes. Le Cerema estime que les dégâts à moyen terme pourraient se chiffrer en milliards d’euros, avec des infrastructures publiques, des logements et des entreprises directement menacés par le recul du trait de côte. Or, le projet de loi de finances 2025 reste désespérément silencieux sur la question.
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