Pollution
Les satellites peinent à identifier les nappes de plastique des océans


Le plastique est l’une des innovations majeures de l’après-guerre. Ses avantages pratiques et son coût modique expliquant son succès, il a envahi la vie quotidienne de tous les habitants de la planète. Mais ses caractéristiques et son abondance en font une importante source de pollution. Cette situation s’est aggravée avec le développement du plastique à usage unique, présent dans les emballages et les couverts jetables. La collecte et le recyclage de ces déchets étant mal gérés et sous-dimensionnés face à une consommation excessive et croissante, ils sont rejetés dans l’environnement, et une partie importante rejoint les océans, représentant un apport de plusieurs millions de tonnes par an. Bien que quelques pays – comme la France – aient commencé à légiférer, ce flux ne semble pas diminuer. Le plastique, auquel s’ajoutent les colorants et autres additifs, est une substance toxique qui s’insère dans la chaîne alimentaire s’il est ingéré par une espèce animale, et il finit dans nos assiettes. Par ailleurs, il se fragmente en particules microscopiques, appelées microplastiques, qui s’insinuent partout et sont présentes dans l’eau que nous buvons et dans l’air que nous respirons. Pour les océans, la pollution par les déchets plastiques est un fléau qui s’ajoute au réchauffement de l’eau, à l’élévation du niveau marin, à l’acidification et à la perte de biodiversité.
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