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Sobriété foncière
Vivre ensemble, mais chacun chez soi

Deux femmes seules avec enfants ont fait le choix d’acheter ensemble une maison, à Toulouse, pour vivre dans deux appartements distincts. Ce projet a abouti à la mise en copropriété du bien, un travail minutieux nécessitant un dialogue permanent entre tous les acteurs: notaire, géomètre-expert et copropriétaires.
Sophie Le Renard | Le lundi 30 septembre 2024
Camille De la Barrière et Mélanie Labesse avec leurs enfants devant leur maison copropriété. © S. Le Renard

Après de nombreuses recherches, Camille De la Barrière et Mélanie Labesse, deux amies en quête d’un bien immobilier, ont finalement trouvé une maison avec laquelle elles ont pu concrétiser leur projet: vivre chacune dans son propre logement. Cécile Maury, responsable du pôle copropriété au cabinet de géomètres-experts Yantris, situé à Toulouse, a travaillé sur ce dossier: «Il s’agissait de la mise en copropriété d’une maison des années 1970, quartier Borderouge à Toulouse, avec un étage pour chaque copropriétaire, soit deux logements de 90m2 environ chacun et des espaces à partager. La particularité de ce dossier tient dans le profil des clientes, que nous ne rencontrons pas souvent. En effet, ce sont des amies, deux femmes seules avec enfants, qui ont acheté ce bien pour cohabiter». Comment les acteurs impliqués – notaire, géomètre-expert et copropriétaires – ont-ils travaillé ensemble pour mener à bien cette opération de division du bâti existant? Quels types de contraintes spécifiques ont pu apparaître par rapport à une opération classique?

Favoriser une relation apaisée
«Ce projet a demandé un peu plus de temps, car, pour que le dossier soit monté et transmis à la banque, il faut l’intervention du géomètre-expert. Il a aussi fallu faire de la pédagogie en direction de la personne qui vendait le bien par l’intermédiaire de son notaire. Ce projet a nécessité deux ventes distinctes et surtout que les deux dossiers de prêts soient acceptés, car les acquéreurs ont souhaité lier leurs promesses de vente de manière à faire (ou à ne pas faire) l’opération ensemble. En cas de refus de la banque pour un seul acquéreur, c’est l’ensemble du projet qui tombait à l’eau», souligne Paul Arnaud, notaire pour les deux copropriétaires.

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