Territoires
Matières premières critiques : les écueils de la relance minière en Europe


Les batteries ont pris une place centrale dans nos vies: voitures, vélos, trottinettes et bus électriques, smartphones, tablettes, écouteurs sans fil, ordinateurs portables, brosses à dents, montres connectées... Difficile de s’en passer. L’essentiel des réserves de ressources nécessaires à leur fabrication se trouvent en Amérique latine, en Chine, en Australie et en Afrique. L’Union européenne, dépendante des puissances étrangères, cherche donc à relocaliser une partie de l’extraction de ces matériaux hautement convoités au sein des Etats membres. L’Union aspire à produire 10% de ses besoins annuels en «matières premières critiques» d’ici à 2030, selon le règlement européen sur les matières premières critiques, entré en vigueur le 23 mai 2024. Un chiffre très ambitieux étant donné la faible disponibilité de ces ressources sur le Vieux Continent. Ses gisements de lithium ne représentent qu’1,2% du total mondial, et sa production à peine 0,1%. Les réserves les plus importantes se trouvent en Allemagne (3,8 millions de tonnes), en République tchèque (1,3 million) et en Serbie (1,2 million), d’après les dernières estimations de l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis.
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