Climat
«Nous sommes déjà entrés dans une zone de danger»
Que nous disent des indicateurs tels que la température des mers, l’acidité des océans ou les niveaux de CO2 dans l’atmosphère sur la situation actuelle?
Eric Galbraith: Ces indicateurs nous montrent qu’un immense changement est à l’œuvre. Et nos prédictions sont que, si l’utilisation des combustibles fossiles continue dans cette direction, nous courons un risque majeur. Neuf ans après l’accord de Paris et 32 ans après la conférence de Rio, nous avons atteint en 2023 des niveaux records d’émissions de CO2.
Diriez-vous que nous atteignons désormais une zone de danger?
E.G.: Nous sommes déjà entrés dans cette zone de danger. On parle ici de dépassement de seuils dits «critiques». Le problème en matière de communication, c’est que, si nous savons que l’accumulation des émissions de CO2 nous rapproche chaque jour d’un avenir plus incertain, nous ne disposons pas d’indicateurs qui nous permettraient de prédire un point de bascule avec exactitude... Or, nous devons absolument réduire le niveau de nos émissions au plus vite, car le retour à la normale, s’il advient un jour, sera très long.
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