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Énergie
La relance du nucléaire, une opportunité?

Alors que la loi sur l’accélération du nucléaire a été votée en juin 2023, de nouveaux projets se développent. Après Penly, en Normandie, c’est au tour de Gravelines, dans le Nord, d’alimenter le débat public sur la construction de nouveaux réacteurs.
Carine Mayo | Le vendredi 27 septembre 2024
Les futurs EPR2 du site de Gravelines devraient être construits sur une plateforme surélevée à 11m de hauteur pour faire face au risque de submersion. © Pixavril / Adobe Stock

Nichée au cœur de la zone industrialo-portuaire de Dunkerque, la centrale de Gravelines domine la mer et ses plages de sable fin. Avec ses six réacteurs de 900MW chacun, c’est la plus grande centrale nucléaire d’Europe, après celle de Zaporijia, en Ukraine. C’est ici, sur un ancien dépôt pétrolier tout proche, qu’EDF souhaite construire deux EPR2 de 1.670MW chacun. Cette démarche s’inscrit dans le projet de développement du territoire qui va accueillir une gigantesque usine de production de batteries de véhicules électriques, projet phare d’une future «vallée des batteries». L’objectif est aussi de contribuer à la décarbonation de l’industrie, le géant de la sidérurgie ArcelorMittal ayant prévu de remplacer une partie de ses hauts fourneaux par des fours électriques.

Un programme national
Ce projet de deux nouveaux réacteurs fait partie du programme de construction de six réacteurs EPR2 annoncé par le chef de l’Etat en 2022 (deux à la centrale de Penly, deux à celle de Gravelines et deux à celle du Bugey dans l’Ain). Huit autres réacteurs EPR2 pourraient s’y ajouter ainsi que des mini-réacteurs SMR (Small modular reactor). A Penly, à la suite du débat public qui a eu lieu pendant six mois, un décret a autorisé en juin dernier les travaux préparatoires à l’implantation des EPR2. Toutefois, la Commission nationale du débat public vient de publier un avis dans lequel elle constate que des questions restent sans réponse. Elle demande des précisions sur le financement du projet et les risques liés au dérèglement climatique. Mais quel est le poids de cette autorité publique créée à l’initiative de l’actuel Premier ministre (loi Barnier de 1995) pour garantir aux citoyens le droit à se faire entendre et à peser sur les décisions?

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