Cadre de vie [Abonnés]

Les cimetières en voie de mutation

Lieux de mort et de recueillement, les cimetières occupent une place à part. Mais ils sont aussi devenus des espaces fermés et sous-exploités. Certains professionnels ou communes y voient pourtant de nouveaux potentiels permettant de mixer les usages : îlots de fraîcheurs, ombrières, lieux de promenade voire de patrimoine…
Marie Hérault Le dimanche 2 novembre 2025
Au-dessus du cimetière de Saint-Joachim, des panneaux photovoltaïques semi-translucides assureront la luminosité nécessaire pour le fleurissement des tombes tout en proposant un abri en cas de pluie. © Commune de Saint-Joachim / Vue d’artiste

Si l’époque de la Toussaint se prête au fleurissement des tombes, il en va autrement pendant l’année. Au fil des décennies, les allées des cimetières se sont progressivement vidées de leurs visiteurs. Une étude du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) datée de 2024 révèle ainsi qu’en quinze ans leur fréquentation a largement baissé. 29% des plus de 40 ans déclarent en effet ne pas se rendre au cimetière ou s’y rendre moins d’une fois par an, contre 21% en 2009.

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