« Il faut réhabiliter l’image du maire bâtisseur »

« À Montpellier, la crise du logement n’est pas une fatalité »
Laurent Nison, maire adjoint délégué aux grands travaux, embellissement de la ville et du cadre de vie, coordination des travaux, revient sur l’impact de la crise dans la septième ville de France, conduite par le socialiste Michaël Delafosse.
Propos recueillis par Caroline Reinhart
La crise du logement touche particulièrement Montpellier, en croissance démographique continue. Quelles en sont les principales causes?
Laurent Nison: C’est un phénomène multifactoriel. Trois éléments se superposent. D’abord, la disparition des aides à la pierre, qui refroidit les investisseurs — qu’il s’agisse de familles ou d’acteurs institutionnels habitués à soutenir l’acte de bâtir. Ensuite, la hausse du coût de la construction, directement liée à l’explosion des prix des matériaux, notamment depuis la guerre en Ukraine et plus largement à cause d’un contexte géopolitique mondial instable. Enfin, les difficultés de décision: l’épargne des Français n’a jamais été aussi élevée, mais l’incertitude politique et économique freine l’acte d’achat ou d’investissement.
En achetant le numéro correspondant à cet article (Numéro 1), vous recevrez la version imprimée et aurez accès immédiatement à l'ensemble de son contenu en ligne.
Je m'abonne (11 numéros) / J'achète ce numéro Je me connecte