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Urbanisme
Les toits, nouvel Eldorado urbain ?

Alors que les villes manquent de foncier et sont en quête d’îlots de fraîcheur, les toits représentent une surface encore ­méconnue de ­l’espace urbain. Des fermes aux gymnases en passant par les ­centrales photovoltaïques ou les lieux festifs, des pionniers explorent les potentiels d’aménagement de ces nouveaux espaces. Mais tous les projets sont-ils réalisables, et quelles sont leurs contraintes de faisabilité ?
Marie Hérault | Le dimanche 2 mars 2025
A Nantes, le toit de l’école Aimé-Césaire est avant tout un jardin, utilisé dans le cadre d’activités pédagogiques, et sur la passerelle duquel les enfants peuvent se dépenser. © S. Boniol / Phytolab Paysagistes

Neuf-cents hectares de toits-­terrasses à Marseille (1), 460 ha de toitures plates végétalisables et 24.000 toitures disposant d’une surface plate d’au moins 50m² à Paris (2)... Et autant de nouvelles surfaces aménageables. Alors qu’ils ont longtemps été négligés, on considère aujourd’hui ces espaces comme autant de possibles réponses au manque de foncier. Des surfaces qui peuvent aussi, une fois végétalisées, devenir des îlots de fraîcheur dans des villes soumises à des périodes de canicule. Historiquement, pourtant, les toits ont déjà été largement utilisés: pendant l’Antiquité, les toits égyptiens ou romains sont aménagés en espaces de repos et de sociabilisation. Au Moyen Age, Venise construit des plateformes en bois – les altana – pour que le linge y sèche et que les habitants s’y aèrent. Plus récemment, «dans la théorie des modernes, le rooftop new-yorkais s’acclimate dans un modèle de toit-terrasse aux visées hygiénistes, qui permet d’accéder au bon air et à la lumière», explique Christine Hoarau-Beauval, historienne spécialiste de l’urbanisme et de l’architecture contemporaine, également coauteure – avec la paysagiste Carolina Foïs – de l’ouvrage (Ré) investir les toits. «Quant à la surélévation, c’est une pratique ancestrale», explique François Pélegrin, architecte DPLG et urbaniste DUP, auteur de l’ouvrage Le bonheur est sur le toit. «A Paris par exemple, dès le XVIIIe siècle, les immeubles de l’île de la Cité sont relevés d’un ou deux niveaux.»

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