ABONNEZ-VOUS

Souhaitez-vous vraiment vous déconnecter ?
Vous n'aurez plus accès aux articles réservés aux abonnés.

Se déconnecter

Reportage
Au Laos, le lidar révèle un patrimoine méconnu

Depuis 2020, un important projet d’étude, de préservation et de valorisation du patrimoine est mené au sud du Laos. Les relevés lidar réalisés par un cabinet de géomètres-experts vont permettre une cartographie des sites à grande échelle.
Marielle Mayo | Le jeudi 31 octobre 2024
© Tanes / Adobe Stock

Quand on évoque l’Empire khmer, on pense immédiatement aux temples d’Angkor. Pourtant, cette brillante civilisation, qui a émergé aux alentours du Ve siècle, a rayonné jusqu’au XIVe siècle sur une vaste partie de l’Asie du Sud-Est, bien au-delà du Cambodge. Le sud du Laos en a fait partie, et ce petit pays enclavé en conserve un riche patrimoine qui mérite d’être mieux connu, protégé et valorisé. C’est l’objectif du projet Champa (gestion du patrimoine culturel, préservation et attractivité touristique), mené depuis 2020 sous l’égide du ministère de l’Information, de la Culture et du Tourisme laotien et financé par l’Agence française de développement (AFD). Mis en œuvre par l’Ecole française d’Extrême-orient (Efeo) et les autorités laotiennes, il s’appuie sur une cartographie lidar à grande échelle. L’acquisition aérienne a été réalisée par Sintégra géomètres-experts, filiale du groupe Géofit depuis 2022.
«L’AFD a confié à l’Efeo les travaux qui relèvent de son savoir-faire, notamment en matière de muséographie, de conservation et d’archéologie», explique le professeur Christophe Pottier, directeur du centre de l’Efeo à Chiang Mai (Thaïlande), qui coordonne les travaux à l’Efeo. Le volet cartographique du projet a été conduit par son collègue archéologue australo-canadien Damian Evans, disparu en septembre 2023. Reconnu pour ses travaux pionniers en matière de compréhension des sites angkoriens menés à l’université de Sydney puis à l’Efeo, celui-ci avait conduit une première mission lidar au Cambodge dès 2012. Une seconde campagne, financée par le Conseil européen de la recherche (ERC), a concerné quelque 2.000km2 en 2015, constituant alors la plus vaste acquisition de données lidar au monde. «L’objectif était d’étudier l’organisation et l’anthropisation du territoire dans les sociétés anciennes», rapporte Christophe Pottier. Cette campagne lidar au Cambodge a été suivie par cinq années d’analyse des données et de vérifications de terrain. 

Ce contenu est réservé aux abonnés
En vous abonnant au mensuel Géomètre, vous recevrez la version imprimée pendant un an au lieu de votre choix et aurez accès immédiatement à l’ensemble des contenus en ligne du site geometre-lemag.fr.
En achetant le numéro correspondant à cet article (Numéro 2229), vous recevrez la version imprimée et aurez accès immédiatement à l’ensemble de son contenu en ligne.

Abonnez-vous ou achetez le numéro pour lire la suite de l’article

JE M’ABONNE (11 NUMÉROS) / J’ACHÈTE CE NUMÉRO JE ME CONNECTE