Quand l’eau gagne du terrain
« Notre double compétence est particulièrement adaptée à la gestion de ce risque »


Avez-vous vu arriver les problématiques liées à l’eau de manière plus prégnante ces dernières années?
Fabien Palfroy: Oui, et d’abord dans la pratique classique des aménagements, où la gestion de l’eau pluviale devient une problématique de plus en plus importante. Autrefois, on renvoyait les eaux pluviales dans le réseau communal, sans vraiment prendre en compte l’impact du projet de construction sur les écoulements. Aujourd’hui, les collectivités mettent en place des règlements de gestion des eaux pluviales, à l’échelle intercommunale ou communale, qui sont de plus en plus contraignants. On nous impose de gérer les eaux pluviales à la parcelle. Or, les règles et les pratiques évoluent régulièrement. Les obligations d’infiltration sont désormais presque systématiques, et il existe même des obligations de gestion 100% à la parcelle, sans renvoyer dans le réseau communal. Pourquoi? Parce que les collectivités ont pris conscience que leurs réseaux d’eaux pluviales n’étaient pas toujours dimensionnés pour des épisodes pluvieux importants, ce qui entraîne des saturations. Or, les nouveaux projets viennent aggraver cette situation. On sait donc que, dans le cadre d’un projet neuf, une des premières questions à se poser est «comment est-ce qu’on gère les eaux pluviales?» Si aucune solution n’est trouvée, cela peut contraindre voire empêcher la réalisation du projet.
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