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Réemploi dans le bâtiment : une idée qui fait son chemin


Le réemploi n’est pas une idée nouvelle. Mais depuis l’après-guerre, l’augmentation de la pression foncière et la croissance industrielle ont contribué à son effacement. Réalité des temps modernes, ces mêmes facteurs contribuent aujourd’hui à en refaire un modèle plébiscité, le secteur du bâtiment étant un très gros producteur de déchets (1) avec quelque 46 millions de tonnes par an, selon la Fédération française du bâtiment – 85 % provenant des travaux de déconstruction et de réhabilitation. Autre raison à ce retour en grâce: un contexte de hausses importantes du prix de certaines matières premières, comme l’acier et le bois. Au fil des dernières décennies, la réglementation a évolué pour contraindre au réemploi dans le bâtiment. «La législation s’est accentuée depuis la loi Agec [relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire] en 2020 et la mise en place d’une filière REP [responsabilité élargie du producteur] bâtiment imposant un pourcentage de matériaux à réutiliser», explique Elise Dupire, chargée de développement pour le Booster du réemploi, un programme d’action collective dont l’objectif est de massifier le recours aux matériaux de réemploi dans la construction. «La RE2020 encourage également le réemploi en le considérant comme un levier de décarbonation des bâtiments.»
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