Déplacements
Loisirs et tourisme, parents pauvres de la mobilité
C’est une scène estivale mille fois vécue. Au moment où le voyageur s’apprête à quitter l’office de tourisme, un employé lui pose une dernière question: «Vous venez de quel département?» Et s’excuse presque: «C’est pour les statistiques». En revanche, personne ne demande aux voyageurs par quel moyen de transport ils sont arrivés. Alors que les outils numériques, notamment les traces téléphoniques, permettent aujourd’hui de savoir d’où viennent les gens bien plus précisément que les comptages artisanaux, la question du mode de déplacement serait pourtant pertinente. Si les touristes ont emprunté leur véhicule personnel, à quel endroit est-il garé: sur un emplacement dédié, ou encombre-t-il la voirie au détriment des besoins des habitants? A pied ou à vélo, combien de kilomètres les randonneurs ont-ils parcouru? Ont-ils trouvé des arceaux pour les vélos et des rangements sécurisés pour leurs sacoches? S’ils ont choisi le train ou le car, le service était-il correct, la gare ou la station bien indiquée?
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