« En matière de pollution industrielle, le manque de données entrave l’action publique »
Dans un récent rapport, Amaris dénonce un manque criant de connaissances sur la pollution et les risques sanitaires…
Delphine Favre: Les élus manquent de données. Ils ne disposent pas d’une vision claire de l’exposition de leur population aux polluants. Or, sans données précises, impossible de définir des actions, de mesurer les risques, ni même de comprendre à quoi leurs habitants sont exposés, sur quel périmètre et depuis quand. Ce constat peut surprendre, car il existe beaucoup de banques de données sur l’air, les sols ou l’eau, mais elles ne sont pas interopérables. Un élu peut recevoir un chiffre d’exposition, par exemple «0,26mg» d’un certain polluant, mais que peut-il en faire? Ces données brutes ne sont pas traduites en termes de risques sanitaires.
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