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Sobriété foncière
La mutualisation des bâtiments publics pour reconstruire la ville sur la ville

Face à l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) et aux problématiques de l’étalement urbain, de plus en plus de communes font le choix d’intensifier les usages de leurs équipements sous-occupés ou monofonctionnels. Décryptage d’une démarche permettant non seulement de gagner de l’espace, mais également de réinventer les pratiques sociales.
Marie Hérault | Le vendredi 1 novembre 2024
Le groupe scolaire du Fil-d’Or à Trévoux mutualise plusieurs de ses espaces avec les associations et les habitants du quartier. © Studio Erick Saillet

«Les collectivités ont longtemps été dans la facilité en se donnant la possibilité de construire un nouveau bâtiment dès lors qu’il y avait une disponibilité foncière, constate Fabien Gracia, maire de La Montagne, en Loire-Atlantique. On doit sortir de l’idée selon laquelle un bâtiment est destiné à un seul usage. Pour se projeter sur le long terme, il faut trouver des solutions pour mieux utiliser ce qu’on a déjà.» Dans cette commune de la métropole nantaise – 6.500 habitants – un projet de mutualisation est en cours: les écoles maternelles Joachim-du-Bellay et Marcel-Gouzil seront prochainement regroupées afin que le bâtiment de la première puisse accueillir, en 2028, un pôle intergénérationnel hébergeant des associations solidaires et des structures de la petite enfance. La parcelle libérée accueillera quant à elle de nouveaux logements à destination des personnes âgées. «Ce projet s’est imposé de lui-même, car notre commune est l’une des plus densément peuplées du département, explique Alexandra Sevestre, première adjointe. Mais cela correspond aussi à notre projet politique et écologique de ne pas artificialiser en construisant plus.» 
A l’enjeu de sobriété foncière s’ajoutaient plusieurs problématiques: des associations ne disposant pas de locaux convenables, un «multiaccueil» devenu trop petit et ne répondant plus aux normes, ainsi qu’un manque de logements adaptés à une population senior. La commune s’interrogeait aussi sur la sous-occupation de certains de ses locaux. Le nœud du problème est bien là: que faire de ces mètres carrés en dormance lorsque les écoles, les restaurants scolaires ou les salles associatives ne sont pas occupés par leurs principaux usagers?

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